L’aventure des Frero Delavega s’est achevée il y a trois ans, après deux albums écoulés à plus d’un million d’exemplaires; une pluie de tubes, en tête Le chant des sirènes, Mon petit pays, Ton visage ; des concerts à guichets fermés, le dernier, à Bordeaux, en juin 2017, devant 25 000 fans. C’est ensuite au coeur des Landes, au milieu de la forêt, entouré de sa famille, que Flo a fait sa révolution intime, après avoir quitté Paris pour plonger les mains dans la terre, construire une nouvelle vie, trouver « la clé du mystère », comme il le chante de tout coeur dans son dernier album « Rêveur Forêveur ». « Je ne me sentais plus à ma place ni dans la capitale, ni avec les Frero. J’avais besoin de me connecter au rêve écologique mais aussi, mais d’abord, au rêve silencieux enfoui en moi. »
Flo a tourné « la clé du mystère » de la planète, de lui, des autres. Les chansons sont nées de cette marche en avant, une marche à l’étoile délestée de pierres et chargée d’espoir, portée par un chant limpide, une écriture aérienne, des sons solaires entonnés à la guitare, où se glisse parfois l’espagnol parlé à la maison (dans Canto Lunero, Un Amanecer, Un Beau Jour). « Pour ce disque, j’ai plongé dans le vide de l’improvisation et avancé en somnambule. » Ce sont les rythmes ensoleillés habillés de choeurs et de cordes, qui le bercent depuis l’adolescence (Bob Marley and The Wailers, Manu Chao) qui ont porté l’artiste funambule et ses refrains-mantras, refrains-slogans, tournés vers la rivière, l’éther, la forêt. Tout un monde qui grouille et vibre et groove, destiné à réunir tous les rêveurs. Et for ever.
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Retrouvez Flo Delavega le 3 septembre 2021 lors du CHANCE Festival !