Après un premier EP remarqué en 2018, Suzane a dépassé l’ombre de l’anonymat et accéléré la cadence. Les quelques concerts des débuts se sont transformés en une tournée gigantesque en 2019. Il n’y a pas eu de palier de décompression pour la jeune artiste sudiste. Du rien, au tout !
Comment l’expliquer ? Il y a eu les clips de « L’Insatisfait » puis de « SLT », qui sans attendre, ont conquis les cœurs. Cet EP a dévoilé une musique proche de l’os et des paroles sans fard, une poésie instantanée et brûlante, aux chorégraphies viscérales.
Suzane étouffe les évidences et chante ce que nous sommes. Chanson française ? Électro ? Très vite, les étiquettes n’ont plus d’importance. Suzane chante son époque, sans cynisme ni raccourci. Introspection pudique, elle incarne, elle ne triche pas. Elle mêle avec un naturel déconcertant et une énergie fédératrice la musique et les mots, les maux et les corps.
Esthétique mouvante, mélodies au dépouillement salutaire. Jusqu’à devenir l’artiste la plus programmée des festivals de l’été dernier, tout simplement.
Les médias l’ont adoptée avec une légitime bienveillance. Les chiffres se sont affolés : avec seulement cinq titres dévoilés jusqu’alors, Suzane représente déjà plus de quinze millions de streams, des concerts partout dans le monde, jusqu’au Japon et en Chine, des premières parties pour Feder ou -M- (plusieurs Zéniths et un AccorHotels Arena de Paris en point d’orgue…) et des rendez-vous parisiens à guichets fermés.
Puis est venu le temps de son premier album, dont le titre aux sonorités russes est en fait de l’allemand : « Toï Toï ». Dans les arts de la scène, c’est ce que l’on se dit pour se souhaiter bonne chance avant une représentation. Affaire de superstition donc. Et puis, plus joli que le mot de Cambronne…
« La première fois que je suis montée sur scène, on m’a dit « Toï Toï ». Ça ne m’a jamais quittée depuis… ».
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Suzane vous attend le 3 septembre 2021 lors du CHANCE Festival !